ASINCOPROB de St
Brieuc
Dr Magalie
LENOT
P :
DIFFÉRENTES SITUATIONS PATHOLOGIQUES
:
Après photo = flash
4 heures après
1 : Le
ictères de la période néo-natale :
- Leur surveillance
attentive a pratiquement fait disparaître les cas
d'ictère nucléaire chez des enfants
à terme
Ictère "physiologique"
: 1/3 des
nouveaux-nés
* par immaturité des
mécanismes d'excrétion de la
bilirubine
* Dès J2, sans
signe clinique, à urines claires, à
bilirubine non conjuguée. Disparaît avant
J10, les urines se colorent légèrement
lors de la régression.
* Causes favorisantes :
céphalématome, ecchymoses
étendues, jeûne prolongé
polyglobulie.
* Suivre plusieurs fois
par jour l'évolution grâce au
bilirubinomètre transcutané avec
contrôle sanguin de la bilirubine totale en cas
de doute ou d'évaluation
élevée.
*Traitement par
photothérapie décidée en fonction
du taux de bilirubine et de l'âge de
l'enfant.
Ictère pathologique
:
- Se méfier Si
l'ictère n'est pas "nu" et s'accompagne de
pâleur,
d'hépatosplénomégalie, de trouble
digestif, de fièvre, de coloration des urines
et s'il commence avant la 24 ème heure, ou se
prolonge au delà de 10 jours
a :
Ictère hémolytigue (à bilirubine
libre) :
- Les plus fréquents
sont par incompatibilité sanguine, dans le
système ABO ou rhésus
- A identifier par les
groupes Sanguins de l'enfant et de la mère, un
test de Coombs direct, une recherche d'agglutinines
irrégulière sur le sérum
maternel.
- Si mère O, enfant A
ou B mais Coombs direct négatif, cela
n'élimine pas une incompatibilité ABO : un
test d'élution des anticorps fixés sur les
hématies de l'enfant peut aider au
diagnostic.
- La
généralisation de la prévention de
l'allo-immunisation anti D a permis une régression
importante de la maladie rhésus.
Il existe d'autres
incompatibilités du système rhésus :
* incompatibilité c,
avec mère rhésus positif CC qui
développe des anticorps c. Maladie
hémolytique sévère.
* incompatibilité
E : moins fréquente et moins
sévère.
* En pratique risque
néo-natal d'ictère précoce et
intense, d'anémie immédiate ou
secondaire. Surveiller la bilirubine et la
numération. Traitement par photothérapie
continue ou classique en fonction de
l'évolution. S'assurer de l'absence d'un
phénomène de rebond 24 à 48
après l'arrêt.
- Si Coombs négatif
penser à l'ictère hémolytique par
déficit en G6PD chez un garçon noir,
asiatique ou du pourtour méditerranéen (le
dosage de l'enzyme érythrocytaire affirmera le
diagnostic).
b :
Ictère infectieux (souvent à bilirubine
mixte) :
- Par hépatite et/ou
hémolyse
- Il n'est qu'un
symptôme au cours d'une maladie
sévère (listéria, streptocoque, ou
Colibacille ou virale)
- Ou isolé
révélant alors une infection urinaire (
à colibacilles)
- Bilans sanguins et
prélèvements bactériologiques et
sérologies.
c:
Ictères protonés (après J 10)
:
- Ictère au lait de
mère ictère nu, suspension de
l'allaitement, Si taux de billirubine incorrect pendant
48 heures avec diminution rapide de l'ictère en 24
heures. +/- photothérapie puis reprise de
l'allaitement possible, peut persister plusieurs semaines
de façon bénigne.
- Dans la mucoviscidose,
dans l'hypothyroidie : maladie dépistée
maintenant systématiquement par le test de
Guttrie.
- Dans infection urinaire :
ECBU facilement
- Par obstacle sur les voies
biliaires :
* à bilirubine
conjuguée
* avec urines
foncées et selles décolorées et
le foie qui augmente de volume
* échographie,
scintigraphie aident à déterminer
l'origine intra ou extra hépatique de cette
choléstase
2 :
Problèmes métaboliques :
Hypoglycémie :
* Peut être
asymptomatique ou avec Signes cliniques peu
spécifiques
* Met enjeu l'avenir
cérébral de l'enfant
* Sujet à risque:
hypotrophe, macrosome (> à 4 Kg),
nouveau-né de mère diabétique ou
de mère sous-bloquant, prématuré,
Si souffrance foetale aiguë ou
hypothermie.
* Dépistage
systématique chez les nouveaux-nés
exposés par Dextrostix les 48 premières
heures de vie ( env. 3 par 24 heures) avant le repas.
Ou chez tous nouveaux-nés présentant le
moindre Signe clinique anormal
(hyper-excitabilité, trémulation,
accès de cyanose ou de pâleur, voire
convulsion...)
* Confirmation par
glycémie Si dextro <0,30 g /L ou 1,6 mmol
/L. 2, 2 m
* Si <0,40 g I L:
alimentation lactée immédiate avec
supplémentation en dextrine maltose ( dans le
lait diététique ou en Sirop après
la tétée), alimentation
régulière toutes les 3 heures ou
même plus rapprochées.
* Contrôle
glycémique avant le repas suivant : Si
inefficace (</- 0,30 g / L) transfert en
néonatologie pour gavage et perfusion
* Prévention :
alimentation précoce après la naissance
avant H2, en quantité libre
hypocalcémie :
* Souvent asymptomatique,
parfois hyperexcitabilité
* risque de convulsion,
d'apnée
* pronostic neurologique
moins défavorable que
l'hypoglycémie
* nouveaux-nés
à risque: prématurés,
hypotrophiques, mère diabétique, ou
hyperparathyroidienne, mère sous
anti-épileptiques ou carencée en
vitamines D.
* si calcémie
< à 2mmol I L (8Omg I L). A demander en cas
de signe clinique et systématiquement chez les
nouveaux-nés exposés lors du test de
Guttrie
* traitement : - 1 a
cholécalciférol 5 gouttes 2 fois par jour
pendant 2 jours puis vitamines D
- Supplémentation de
gluconate de calcium à chaque repas
- Contrôle sanguin
48 heures après
- Traitement à
poursuivre pendant 2 jours après la
normalisation
* néonatologie Si
<70 mg / L
- prévention ++ :
administration précoce de vitamines D
dès la sortie de la maternité au
nouveau-né et surtout au 3 ème trimestre
de la grossesse chez la mère (100 000
unités dans une ampoule de vit D)
3 :
Fièvre - Hypothermie :
Nouveau-né
très sensible à la température
ambiante.
Fièvre : Si température rectale>
à 37 ° 5 (axillaire> 37 °)
- Par surchauffe de
l'atmosphère
- Par
déshydratation lors de la chute de poids
maximale
- Mais penser aussi aux
infections
Donc :
- découvrir, donner
à boire, examen clinique
répété et contrôler la
température à chaque change
- bilan infectieux Si
persiste ou récidive, et antibiothérapie
en attendant les résultats.
Hypothermie: Température rectale < 36
° 5 (axillaire < 36°)
- Si exposition au
froid
- Prématurés et
hypotrophiques sont plus à risque
- Peut témoigner
d'une souffrance neurologique ou d'un état
infectieux sévère.
4 :
Problèmes digestifs :
- Très
fréquents dans la période
néo-natale
- Souvent bénin et
transitoire mais source d'inquiétudes pour les
parents et parfois Signe d'une pathologie plus
sévère.
Diarrhée :
* en évaluer le
retentissement pondéral, et bilan biologique Si
perte de poids atteint 10 % du poids de
naissance
* exceptionnellement
bactérienne (coli. salmonnelle), plutôt
virale (rechercher rotavirus), ou métabolique
(apport important et précoce de lactose par les
laits diététiques Si bébé
vorace)
* en cas d'allaitement
maternel la diarrhée peut être
liée à une alimentation maternelle
déséquilibrée (agrumes)
* utiliser des laits
sans lactose, des solutions de
réhydratation.
* Eaux de chaux (1 c. A
café avant chaque tétée) Si
diarrhée acide, avec selles mousseuses,
érythème fessier et coliques
* hospitalisation Si
forme grave par son intensité ou sa
persistance
Régurgitation
:
* C'est au moins 20 % des
enfants!
* la frontière
entre le physiologique et le pathologique est souvent
difficile à établir.
* Rester vigilant
car:
- peuvent traduire une
pathologie grave, en générale
chirurgicale
- peuvent constituer
une oesophagite peptique (avec risque
d'hématémèse, de
sténose oesophagienne)
- peuvent intervenir
dans la survenue de certains cas de mort subite du
nourrisson
* Traduit l'existence
d'un reflux gastro-oesophagien, par anomalie
anatomique mineure, le plus souvent transitoire. C'est
la malposition cardio-tubérositaire forme
mineure de hernie hiatale. Mais parfois il s'agit
d'une véritable hernie hiatale ou d'une
sténose du pylore d'apparition plus
tardive.
* Conduite
pratique:
- Si
régurgitation répétée
dans la journée et pendant plusieurs jours,
on utilisera progressivement quelques mesures
thérapeutiques:
- tétines
peu percée, repas avec interruption pour
les rots, plus fractionnés
- position en
orthostatisme permanente
- si besoin, lait
épaissis, dit
"anti-régurgitation"
- si insuffisance,
prescrire anti-émétique comme le
Motilium, 15 mn avant les repas en ajoutant des
pansement gastriques après chaque repas
(polysilane. Phosphalugel. Gaviscon)
- à
poursuivre après disparition des
symptômes, pendant au moins un mois si
possible jusqu'a une alimentation plus
solide
- fibroscopie
oeso-gastrique justifiée si
symptomatologie évocatrice d'oesophagite
(douleurs. Malaise. accès de cyanose.
Rejet hémorragique voir
hématémèse)
Constipation
:
* selles dures et moins
d'une fois par jour
* peu habituelle chez le
nouveau-né
* cède facilement
aux petits moyens : jus de fruits, un biberon 1 jour
avec de l'eau Hépar
* Bébé au
sein peut avoir des selles que tous les 2 à 3
jours, non pathologique
Coliques
:
* rarement avant 15 jours -
3 semaines de vie
* source
d'inquiètude pour les parents +++
* examen clinique et
courbe de poids normaux
* brutalement,
accès de pleurs, bébé souvent
inconsolable, hypertonique, repliant les jambes sur
l'abdomen. Trouble du sommeil fréquent.
Excès de gaz, dystension abdominale.
Ces Signes surviennent en
post-prandial.
* Par intolérance
fonctionnelle au lactose qui entraîne une
fermentation colique, des gaz et douleurs
abdominales
* Composante
psychologique, parfois dominante, avec
difficultés relationnelles qui sont alors
aggravées par l'anxiété due
à l'état de l'enfant
* S'assurer de la
normalité clinique puis rassurer les parents,
savoir les écouter,dédramatiser tout en
prenant au sérieux les Symptômes. Pas de
médicaments mais une prise en charge
diététique:
- rechercher d'abord une
erreur diététique (excès de
lait. Mauvaise reconstitution des biberons.
Utilisation des farines... lait enrichi en
lactobifidus)
- Utiliser des laits
enrichis en ferments lactiques (qui
améliorent la charge en lactose et l'action
de la lactase intestinale) ou des laits pauvres en
lactose.
- eaux de chaux
après les tétées au
sein.
5 : Troubles
du tonus :
Hypertonie
:
- axiale ou
périphérique
- pathologique Si
permanente, au repos ou Si associé à des
Signes neurologiques anormaux
- transfert en milieu
spécialisé pour bilan et surveillance
(PL. ETF. Biologie. EEG. Fond d'oeil)
- dans
hypoglycémie, hypocalcémie, syndrome de
Sevrage, méningite, hémorragie
cérébro-méningée,
tétanos néo-natal. ht Y ou alcool
Hypotonie
: axiale et ou
des membres
- Si localisée :
* paralysie
périphérique du plexus brachial, d'une
paralysie sciatique.
* fracture ou
ostéoarthrite du membre atteint.
* hyperextension de la
nuque Si malposition intra-utérine ou
présentation de la face
- Si diffuse :
* plutôt
d'origine centrale
- si ictère
franc, anoxie aiguë, toxiques chez la
mère, méningite, hypothyroidie.
- dans syndromes polymalfprmatifs, anomalie
chromosomique, encéphalopathies
prénatales.
* ou périphérique, par altération organique
ou fonctionnelle allant de la moelle aux muscles.
Atteinte médullaire: maladie de
Werdnig-Hoffman
Atteinte des nerfs ou racines :
polyradiculonévrites
Atteinte de la jonction neuro musculaire:
myasthénie néo-natale
Atteinte musculaire : Myptonie, myopathie
congénitale, laxité ligamentaire
congénitale.
- en pratique:
* anamnèse++ avec
les circonstances obstétricales,
antécédents familiaux,
médicaments.
* examen clinique
orienté
* ETF; scanner; PL ; TSH
; puis Si besoin electromyogramme, biopsie musculaire,
le tout en milieu spécialisé
6 :
Convulsions :
- Crises le plus souvent
atypiques :
* Clonie d'un ou de
plusieurs membres, des paupières, des
lèvres, avec souvent apnée, accès
de cyanose, trouble vaso-moteur, pédalage ou
rejet de la tête en arrière.
* rarement crise
tonico-clonique
généralisée.
* se
répètent à intervalles
réguliers
- Diagnostic
différentiel :
*
trémulations
* clonies
d'endormissement ou du sommeil
* clonies du menton par
hyperexcitabilité ou faim
- confirmation par
EEG
- causes toxiques :
toxicomanie ou alcoolisme maternels, utilisation du
camphre, de l'antiphlogistine pour les soins
- causes métaboliques
: hypocalcémie, hypomagnésémie,
désordres fydroélectrolytiques
sévères.
- causes infectieuses
:
- méningites
bactériennes
- méningo-encéphalites
virales, parasitaires ( toxo ).
- malformations
cérébrales congénitales
- traumatisme
obstétrical et/ou anoxie périnatale
- convulsions
idiopathiques:
* bénignes dites du
5 ème jour, de bon pronostic
* néo-natales bénignes familiales avec
antécédents familiaux constants de
convulsions, néo-natales ou d'épilepsie.
Évolution favorable.
- En urgences :
glycémie, calcémie, Valium, intre-rectal ou
Gardenal IV, avant transfert pour explorations
complémentaires.
7 :
Déshydratations aigues :
- relativement
fréquente, risque d'être sous estimée
car stmptomatologie peut être discrête et la
perte de poids considérée comme
physiologique
- risque de complications
sévères, rénales et
cérébrales Si retard au diagnostic et au
traitement
- Si déshydratation
sévère : pâleur, yeux creux, muqueuse
sèche, fontanelle déprimée, pli
cutané, soif avec cris incessants, oligurie,
hypotentension.
- biologie à faire
dès qu'apparaît une perte de poids
dépassant 1O à 12 % du poids de naissance :
ionogramme sanguin complet, glycémie,
calcémie, NFS, diurèse
- Déshydration =
hémoconcentration, hypernatrémie,
hyperglycémie, hyperurémie. (Sauf Si
syndrome de perte de sel par hyperplasie des
surrénales : hyponatrémie avec
hyperkaliémie)
- le plus souvent :
* insuffisance d'apport
chez un nouveau-né qui tète mal
* affections digestives : vomissements,
gastro-entérites aiguës (rotavirus)
* uropathies malformatives, néphropathies
congénitales
* hyperplasies des surrénales
- normalisation des apports
dans les formes modérées ; transfert en
milieu spécialisé après remplissage
vasculaire dans des formes sévères.
8 : Cyanose -
Pâleur :
Pâleur permanente
:
- La pâleur
cutanée est témoin de la vasoconstriction
périphérique dans hypothermie, acidose, ou
mauvaise hémodynamique (infection. Souffrance
foetale aiguë)
- La pâleur
cutanéo-muqueuse (au niveau des lèvres et
des conjonctives) évoque une anémie (par
hémorragie santé per ou post natale. Par
hémolyse. Par infection. Par carence
maternelle)
- Vérifier la
température, l'hémodynamique, la
numération avec réticulocytes et le groupe
rhésus.
Accès de
cyanose (de
même valeur qu'un accès de
pâleur)
- doit être
considérée comme pathologique
jusqu'à preuve du contraire
- peut être
associé à d'autres signes cliniques,
orientant le diagnostic : respiratoires, , digestifs,
neurologiques, infectieux ou peut être isolé
(hypoglycémie. Hypocalcémie, reflux
gastro-oesophagien non extériorisé.
Infection néo natale. Cardiopathie)
- bilan
complémentaire en fonction de l'orientation
diagnostic et surveillance clinique étroite
Cyanose
permanente:
- Généralisée ou
localisée (lèvres ongles ou
péribucale)
- Traduit la
déssaturation en oxygène du sang capillaire
donc confirmée par P 02 artérielle ou
capillaire
- Toujours
pathologique
- Diagnostic
différentiel :
- Etiologies :
- détresse
respiratoire : régresse sous
oxygène
- cardiopathies
cyanogènes :
* signes respiratoires
discrets mais anomalies cardiovasculaires (souffle.
abolition des peaux artérielles.
Défaillance cardiaque)
* radiographie
thoracique: anomalie de la vascularisation
pulmonaire et de taille du coeur
* non
régression sous oxygène
- Collapsus, quelle
qu'en soit la cause : tachycardie, hypotension, temps
de recoloration cutanée allongé
- Transfert en
néonatologie pour radio, gaz du sang, test d'hyper
oxygénation, et diagnostic
étiologique.
Erythrocyanose (polyglobulie)
:
- téguments rouges
foncés, violacés avec majoration aux
cris
- polyglobulie Si
hématocryte supérieure à 65 %,
hémoglobine supérieure à 22 g,
globules rouges supérieurs à 6
millions.
- par transfusion
materno-foetale ou foeto-foetale placento- foetale Si
clampage tardif du cordon ou par
hémoconcentration.
- risque de
défaillance cardi-respiratoire et d'ictère
accru
- faire saignée de 10
à 15 ml / Kg qui sera remplacée par des
macromolécules à volume égale si
mauvaise tolérance clinique ou
Systématiquement si hématocryte> 70
%.
Cliniques
:
- non spécifiques:
difficultés alimentaires, absence de reprise
pondérale, pâleur
- plus évocateurs:
* cyanose
généralisée ou localisée,
d'intensité variable, permanente ou lors des
tétées, des pleurs.
* vasoconstriction
périphérique
* tachypnée avec
ou sans détresse respiratoire
* pouls artériels
anormaux
*
hépatomégalie
* auscultation cardiaque
anormale (trouble du rythme. Souffle) Souvent
isolé, découverte lors des examens
cliniques Systématiques
Bilans
complémentaires : radio thoracique, gaz du sang, ECG,
apporte des renseignements en attendant
la réalisation d'une échocardiographie qui
confirmera le diagnostic de malformation
cardiaque
Si signes
d'intolérance, transfert en réanimation
néo-natale
Si anomalies bien
tolérées (CIA ou CIV) surveillance clinique
et échographique à distance.
Guérison souvent spontanée
10 :
Problèmes infectieux :
Préoccupation
constante pour l'équipe.
Dépistage précoce de
l'infection materno-foetale + + grâce à des protocoles
«obstétricaux - pédiatriques»
bien rodés
- Permet le traitement par
antibiothérapie souvent avant l'apparition des
signes cliniques
- Population à
risque:
* infection
urogénitale du 3 éme trimestre de la
grossesse
* ouverture de la poche
des eaux de plus de 12 heures
* liquide anmiotique
teinté ou fétide
*
prématurité inexpliquée
* souffrance foetale
sans cause obstétricale
* infection maternelle
urogénitale en cours d'évolution (dans
les 48 dernières heures)
* mère
fébrile pendant l'accouchement ou les heures
suivantes.
* ECBU positif ou PV
positif au neuvième mois de grossesse
- Transfert en
néonatologie des nouveaux-nés
symptomatiques à la naissance ou de mère
fébrile (+ de 38 ° avec frissons ou + de 38
° 5 sans frissons) ou Si bacille gramme
négatif au direct du liquide gastrique.
- Sinon, nouveau-né
auprès de Sa mère avec le résultat
du liquide gastrique :
* surveillance clinique
attentive
* NFS, plaquettes CRP,
fibrine, hémoculture Si le liquide gastrique
est positif à l'examen direct avec des Cocci +
(streptocoques) puis Clamoxyl per-os et 2 ème
bilan sanguin 24 heures plus tard.
Transfert si apparition d'une anomalie biologique et
ou clinique
Sinon Clamoxyl oral pendant 8 jours
* En cas de
positivité delà culture seulement :
bilan infectieux de contrôle lors du test de
Guttrie. Antibiothérapie per-os non
systématique.
Infections
secondaires du nouveau né :
- infection maternelle non
repérée ou infection d'origine
hospitalière
- Y penser devant tous
signes cliniques pathologiques et rechercher alors des
signes biologiques évocateurs, le diagnostic sera
fait par les examens bactériologiques
- Principales localisations
:
* méningites (
Collibacilles ou streptocoques B) env. 3 semaines
* ostéoarthrite (hanches + +)
* Infections urinaires
* Infections cutanéo - muqueuses devant faire
redoubler les mesures d'hygiène
BIBLIOGRAPHIE:
*
Pédiatrie en maternité du Dr
FRANCOUAL
*
Encyclopédie médico-chirurgicale de
pédiatrie
*
Pédiatrie pratique
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